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Le Samouraï et le Code Bushido

Art Martial

La voie du guerrier est indissociable de la vie du samouraï. Ce dernier doit se conduire selon un code nommé Bushido.

Ce code d'honneur repose sur sept vertus essentielles : honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté.

De nos jours, le samourai et le bushido inspirent toujours les Arts Martiaux (karaté, judo etc), car il ne faudrait pas oublier que nous pratiquons avant tout un Art Martial, pas seulement un sport.

Le Japon des Samouraïs

samourai sabre en garde

En 792, le système de conscription militaire est aboli au Japon. Les propriétaires terriens provinciaux comptent désormais sur leurs propres forces armées pour défendre leurs biens. C'est l'émergence de la classe des samouraïs.

En 1185, les samouraïs instaurent un gouvernement militaire, le premier shogunat. Pendant des siècles, le plus souvent entre clans de guerriers japonais, des batailles ont cours, parmi les plus brutales et les plus turbulantes du pays. En 1600, la bataille décisive de Sekigahara conduit le Japon vers une période de paix de quelque 250 ans, sous le règne des Tokugawa.

En 1868 commence la période de restauration Meiji, du nom de l'Empereur qui reprend la direction du pays. Les samouraïs se voient alors interdire le port du sabre, perdant leur dernier privilège. C'est la fin de cette classe militaire.

Des Guerriers cultivés

Samouraï vient du verbe saburafu qui signifie "être au service de". D'abord serviteurs armés, les samouraïs deviennent des spécialistes de la guerre.
Ils entretiennent des liens de loyauté et de dépendance envers leurs daimyos, les gouverneurs de provinces japonaises.

Les daimyos, tout comme le shogun sont aussi des samouraïs. Ils forment la noblesse militaire qui dirige le pays. Nombre de samouraïs appartiennent ainsi à l'élite intélectuelle de la société japonaise. Ce sont des guerriers éduqués et raffinés, surtout pendant la période Edo, où la paix règne. Les samouraïs disposent alors de plus de temps pour s'adonner à différentes activités déjà très prisées : calligraphie, poésie, littérature, cérémonie du thé.

Lors de la Restauration Meiji (1868), les samouraïs perdent leurs droits. Cependant, comme ils sont déjà présents dans l'administration du pays, ils participent à l'éclosion d'un nouveau Japon.

Les Guerriers Samouraïs

samourai à cheval

Evoquer les samouraïs japonais en Occident, c'est plonger dans un univers mythique. Celui de guerriers redoutables venant d'un pays parfois isolé du reste du monde. Un univers fascinant de combats, de code d'honneur et d'armures uniques.

Sous le règne des samouraïs, pendant quelques 700 ans, le Japon est dirigé par un gouvernement militaire ayant à sa tête un Shogun. En 1868, l'empereur reprend le contrôle du pays. Suivent la chute du shogunat et la dissolution des clans de samourïs. Le pays s'ouvre définitivement au monde. Naît le Japon moderne.

Les armures, casques, masques, équipements équestres et armes, témoignent de l'univers des samouraïs et de leur place dans la société japonaise du XIIe au XIXe siècle. Un univers où guerre et paix se conjuguent avec beauté, reffinement et poésie.

La Voie du guerrier : le Code BUSHIDO

code bushido idéogramme

La voie du guerrier est indissociable de la vie du samouraï. Ce dernier doit se conduire selon un code nommé Bushido : Bushi pour guerrier, et do pour voie. Ce code d'honneur repose sur sept vertus essentielles : honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté. Il prône aussi l'acceptation de la mort et le recours, si nécessaire, au Seppuku, le suicide par éventration, qui implique sacrifice et rituel.

A travers guerres et affrontements, le code Bushido devient un idéal à suivre, sans pour autant être toujours respecté. La loyauté, par exemple, se révèle bien relative quand certains daimyos changent d'allégence sur le champ de bataille.

D'abord informel puis formalisé en règles écrites, le Code Bushido emprunte notamment au confucianisme et au bouddhisme zen. Il rassemble toute la tradition martiale et morale des guerriers japonais.

De nos jours, son esprit inspire toujours les Arts Martiaux et sports modernes orientaux.

MON (blason)

blason des samourais

Daimyo signifie "grand nom". Ainsi sont nommés les seigneurs ou lords les plus riches et les plus puissants de la société japonaise. Les plus belles et les plus coûteuses armures sont crées pour ces samouraïs de haut rang, gouverneurs de province. Toutes les armures arborent des "mon", des blasons familiaux et de clans, qui permettent d'identifier les guerriers.

Pour obtenir plus de terres et de prestige, les daimyos et leurs samouraïs se battent souvent entre eux. Selon les époques, ils sont entre 50 et 250 daimyos dans le pays.
A la période Edo, le pays est unifié sous le shogunat de la famille Tokugawa. Les daimyos prêtent alors allégence et sont classés en fonction de leurs revenus annuels. Mesurée en koku (quantité annuelle de riz requise pour nourrir une personne), la richesse des daimyos s'élève alors entre 10 000 et 1 000 000 koku.

Les Ronins et Ninjas : des Samouraïs ?

samourai et ronin

Les ronins sont des samouraïs errants, sans terres ni maîtres. Ils ne font plus officiellement partie du monde des guerriers. Les plus célèbres sont les 47 ronins d'Ako qui, après avoir vangé la mort de leur daimyo, se sont suicidés tous ensemble. C'es le seppuku le plus spectaculaire de l'histoire des samouraïs.

Les ninjas, eux, ne sont pas des samouraïs. Il s'agit plutôt d'espions et d'assassins initiés aux techniques d'espionnage, de déguisement, d'invisibilité et de combat.

Les Equipements du commandement

éventail japonais étendards des samourais

Vers la fin de la période Muromachi (1392-1573), les stratégies de combat délaissent le corps à corps en faveur d'importantes formations militaires où des milliers de combattants utilisent la lance et les armes à feu.

Pour permettre au chef militaire de transmettre ses ordres, on conçoit divers instruments de commandement. L'éventail pliant ou fixe, le bâton de commandement, le tambour, les gongs ou les conches dirigent ainsi les mouvements des troupes.

Pour rappeler le rang du commandant en chef et pour distinguer les différents clans, guerriers et daimyos sur le champ de bataille, on recourt au drapeau personnel, à l'étendard et aux bannières. Les mon, blasons familiaux et signe distinctifs de clans, y sont à l'honneur.

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