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Le Sabre

Le Sabre : Arme et Symbole

samourai tanto

De toutes les armes du samouraï, le sabre est considérée comme symbole par excellence d'autorité et d'appartenance à cette caste, surtout pendant la période Edo (1603-1868).

A la mort du samuraï, son sabre était placé à côté de son lit funéraire afin permettre au rituel religieux de libérer l'âme du défunt. Le sabre était ensuite conservé et devenait un trésor familial.

Voué à un grand respect et souvent transmis d'une génération à l'autre, le sabre fait l'objet d'une fascinante conception, conciliant utilité, raffinement et esthétisme. Elevée au rang d'art, la fabrication de lames de sabres au Japon demeurre, encore aujourd'hui, l'oeuvre d'artisans soucieux d'efficacité et d'esthétisme.

Même en temps de paix, les samouraïs s'entraînent à manier la sabre et pratiquent notamment le Kendo. Ils utilisent alors des sabres en bois ou en bambou.

En 1876, le privilège de porter le sabre est retiré aux samouraïs. Il devient l'apanage unique des officiers de l'armée japonaise, désormais au service de l'Empereur.

Daisho : katana et wakizashi

wakisashi et katana

Portés en paire et fichés dans la ceinture, les sabres wakizashi et katana sont indissociables du samouraï. Le Shogun Tokugawa Leyasu décrit le sabre comme l'âme des samouraïs.

Le Daisho (littéralement "grand - petit" ) composé d'un katana, qui permettait au samouraï d'effectuer la plupart de ses combats, et d'un wakizashi, que le samouraï utilisait plus particulièrement pour le combat rapproché ou, si besoin pour le seppuku (suicide rituel).
Les lames des Wakizashi étaient généralement comprises entre 30 et 60 centimètres de longueur, avec une lame légèrement incurvée semblable à celle du katana.

En guise de protestation, le dernier refuge d'un samouraï était de se faire seppuku avec un wakizashi . Le samouraï baignant dans son propre sang, contribuait à laver le déshonneur de la lame et de son âme.

Alors que le katana était supprimé à l' entrée des maisons , le wakizashi ne quittait presque jamais la ceinture d'un membre de la caste des samouraï , sauf pendant son sommeil. Le wakizashi était la seule arme qui pourrait être portée en la présence de l'Empereur, dans le cas où l'empereur demanda le seppuku de son porteur .

Le Rituel du Sabre

Certain forgerons d'armes étaient si habiles qu'on attribuait à certains sabres des pouvoirs surnaturels, et parfois même un nom. Leur fabrication impliquait non seulement beaucoup d'habilité et de connaissances techniques, mais aussi tout un rituel. Les forgerons priaient, se baignaient et se purifiaient avant de fabriquer certaines lames.

Les différentes parties du Katana

Lame

lame avec gravures

Faite d'acier traditionnel (tamahagane), elle est forgée par des maîtres forgerons. L'objectif du forgeron était de forger une lame assez forte pour pénétrer une armure, mais toujours assez résistante pour ne pas se casser, et suffisamment légère pour être utilisée de manière efficace.

Tsuba

tsuba dragon

Sur une arme japonaise, et notamment les katana , la garde s'appelle tsuba. Son rôle est de protéger la main et de l'empêcher de glisser de la poignée ( tsuka ) sur le tranchant de la lame, d'en assurer l'équilibre par contrepoids, et enfin de parfaire les techniques de défense d'un tanto.

Habaki

habaki variés

Pièce métallique située à la base de la lame. Elle sert à « verrouiller » le sabre dans le fourreau et donc à éviter qu'il ne tombe. Pour dégainer, l'on pousse sur la garde ( tsuba ) avec le pouce pour faire sortir le habaki du fourreau et pouvoir tirer la lame.

Tsuka

tsuka : manche du sabre

La tsuka désigne la poignée des armes blanches japonaises. Elle est faite de 2 demi-coques de bois de magnolia collées à la colle de poisson entourant la soie de la lame, recouvertes de peau de raie ou de requin car imputrescible et étanche à la sueur et liées par un cordon de coton, de soie ou de cuir tressé en fonction de l'utilisation de l'arme : apparat, guerre, paix ( le ito ) sous lequel sont insérés 2 menuki ( porte-bonheur). La liaison avec la soie de la lame est assurée par une cheville en bambou. Le jeu contre la tsuba est assuré par un ou plusieurs seppa ( petites pièces découpées dans une feuille de cuivre ou de laiton).

Saya

saya : fourreau du sabre

Saya est le nom du fourreau utilisé pour les sabres et les armes japonaises telles que les katana ou les tanto. Les Saya sont normalements fabriqués à partir de bois légers et laqués à l'extérieur. Le saya dispose généralement d'un petit anneau pour y attacher une cordelette tressée. Le bout du Saya peut être renforcé à l'aide d'un embout métallique, le Kojiri.

Tameshigiri

bambous pour tester la lame

Le terme tameshigiri , signifie littéralement "test de coupe". Il s'agit de tester la capacité de coupe et donc la qualité, d'une lame, notamment de katana. Les bambous coupés sont conservés avec la date et le nom de la lame

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